Pour commencer, félicitation ! Quand on se questionne sur le montant d’un plafond que l’on risque de dépasser, c’est que l’ont à bien avancer. Les problèmes qui se posaient lors de la création de votre entreprise sont en partie derrière vous.
Vous devez maintenant penser optimisation fiscale, déclaration d’impôt aux petits oignons. Votre quotidien est régi par le mot vente, vente et encore vente ! Et çà, c’est quand même chouette pour un entrepreneur.
Cette petite mise au point étant faite, il va tout de même falloir rentrer dans certains détails pour vous éviter les ennuis. On va donc parler impôts, seuil de tolérance, cotisations et tout ce qui va avec.
Pour commencer, voici les différents seuils (plafonds) à ne pas dépasser lorsque vous êtes micro entrepreneur.
Note : Il existe différents seuils (plafonds) en fonction de l’activité exercé et notamment si celle ci est apparentée aux régimes
- Activités de Micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux)
- Activités de Micro-BNC (bénéfices non commerciaux)
- Renseignez vous auprès de votre CCI pour savoir avec certitude si vos activités relèvent des bénéfices industriels et commerciaux ou des bénéfices non commerciaux (c’est important pour déterminer votre abattement forfaitaire si vous n’avez pas opté pour le versement libératoire de l’impôt). Par exemple, certaines prestations de services libérales sont en BNC. D’autres en BIC. Exemple, pour les professions intellectuelles, si vous reproduisez votre création et que vous la vendez.
Les seuils (plafonds) de Chiffre d’Affaires pour l’année 2021 :
Activité commerciale, activité d’hébergement (hôtel, chambres d’hôtes, etc) : 176 200 euros
Prestations de services (y compris les gîtes ruraux non classés en meublés de tourisme, fourniture de logement) : 72 600 euros
Professions libérales : 72 600 euros